Depuis le Moyen - Age, les présences bretonnes ont été nombreuses dans la capitale.
Au XVIIIème siècle plusieurs auteurs bretons comme Alain - René Lesage ou Elie Fréron vinrent y faire carrière,
suivis aux XIXème siècle par de nombreux écrivains venus de Bretagne.
Au siècle suivant, ces auteurs ont continué à venir étudier, travailler et rencontrer leurs éditeurs à Paris :
le quimpérois Max Jacob fréquenta les avant-gardes parisiennes du début du XXème siècle,
Charles Le Goffic fut élu à l'Académie française en 1930. Avant de devenir un grand romancier maritime,
Henri Quéffelec fut élève à l'Ecole normale supérieure, comme son condisciple Julien Gracq, Breton d'adoption,
que l'on peut suivre du lycée Henri-IV à la rue de Grenelle.
Après-Guerre, Xavier Grall habita Paris du début des années 50 à 1973 et Yves Elléouët (1932 - 1975)
se partagea entre l'écriture et la peinture ; on peut aussi évoquer plusieurs enseignants,
comme la grande historienne Mona Ozouf, la Lorientaise Irène Frain, professeur de Lettres classiques et romancière,
et Philippe Le Guillou, né au Faou en 1959, qui, après une carrière de professeur de Lettres en Bretagne,
s'est installé dans la capitale, évoquée dans plusieurs de ses livres.