On connaît le rôle de leader spirituel de l'évêque de Rome, à la tête d'une Eglise comptant près d'1 milliard 400 millions de fidèles.
Mais le pape est également un chef d'Etat : le chef de « L'Etat de la Cité du Vatican ».
Or l'une des grandes prérogatives de ce statut est la capacité diplomatique qu'elle octroie aux papes.
Ceux-ci pèsent et agissent sur la sphère des relations internationales.
Comment, pourquoi, dans quelles directions, avec quels moyens et plus encore quels résultats ?
La conférence proposée dévoilera cet objet par nature discret, sinon même secret : la diplomatie du Vatican.
Quelle est l'influence réelle de cette diplomatie unique au monde sur la scène internationale ?
De la défense des minorités chrétiennes du Proche et du Moyen-Orient en passant par le combat pour les migrants,
la relation avec les Présidents américains ou celle, délicate, avec le Parti communiste chinois,
Constance Colonna-Cesari s'arrêtera sur quelques uns de ces dossiers brûlants.
Comme à Cuba, où la médiation secrète du pape François s'était révélée déterminante
dans le rapprochement avec les Etats-Unis, en 2014.
Mais cette diplomatie, qui a l’éternité devant elle, n’échappe pas à certains écueils.
A Rome aussi, sur quelques grands dossiers d’actualité, les lois de la réalpolitik s’imposent.
Notamment lorsqu'il faut discuter avec Vladimir Poutine. Et plus encore de la question ukrainienne...