De Jane Austen à Virginia Woolf, les femmes occupent une place prépondérante dans la littérature anglaise du XIXe siècle.
Nous aborderons l’univers de ces romancières qui ont évoqué le conflit de l’individu et de la société
et qui ont exploré de manière remarquable les enjeux de cette période :
La lutte des classes, la guerre des sexes, la hantise de l’enfermement et l’expérience de l’intériorité et de la folie.
- Jane Austen (1775-1817) : Raison et sentiments (Sense and Sensibility, 1811),
Traduction de Jean Privat, Christian Bourgois éditeur, coll. 10-18, 1996.
Orgueil et préjugés (Pride and Prejudice, 1813), traduction de Sophie Chiari, Le Livre de Poche, coll. Les Classiques de Poche, 2011.
- Anne Brontë (1820-1849) : Agnès Grey (1847),
traduction de Dominique Jean, Gallimard, coll. L’Imaginaire, 2001.
Charlotte Brontë (1816-1855) : Jane Eyre (1847), traduction de Dominique Jean, in Jane Eyre,
précédée des Œuvres de jeunesse (1826-1847), Gallimard coll. La Pléiade, 2002.
Emily Brontë (1818-1848) : Hurlevent des Monts (Wuthering Heights, 1847),
traduction de Pierre Leyris, Flammarion, coll. GF, 1984.
Il existe d’autres traductions : Les Hauts de Hurle-vent, traduction de Frédéric Delebecque, Le Livre de Poche, coll. Classiques,
1974 ou plus récemment Wuthering Heights, traduction de Dominique Jean, in Wuthering Heights
et autres romans (1847-1848) Gallimard, coll. La Pléiade, 2002.
- George Eliot (1819-1880) : Le Moulin sur la Floss (The Mill on the Floss, 1860),
traduit par Alain Jumeau, Gallimard, coll. Folio classique, 2003.
- Virginia Woolf (1882-1941) :
La Promenade au phare (To the Lighthouse, 1927), traduction de Maurice Lanoire, Le Livre de Poche, 1974.
Les Vagues (The Waves, 1931), traduction de Marguerite Yourcenar, Le Livre de Poche, 1982.